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 Deux cœurs sur l'océan

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Ben_L




Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 13/11/2013

Deux cœurs sur l'océan  Empty
MessageSujet: Deux cœurs sur l'océan    Deux cœurs sur l'océan  EmptyMer 13 Nov - 18:57

Avant que vous ne lisiez ce texte, je tiens à dire que je l'ai écrit alors que j'étais encore au collège (en 4ème si ma mémoire est bonne), dans une période particulièrement tendue ou j'étais fou amoureux d'une fille. Et... ça a donné ce qui suit...




Chapitre 1 - Deux cœurs sur l'océan


Ce jour là, les conditions étaient idéales. Un soleil caché à demi par des nuages immaculés éclairait doucement les alentours, renvoyant au passage des reflets dorés sur la mer. Le ciel était bleu pastel, beau et doux au regard. L'atmosphère, enfin, était tranquille. Il flottait dans l'air un vent léger, qui faisait danser les cyprès comme des flammes d'émeraude. La seule chose qui faisait toc dans tout ce paysage c'était ce mec, là, qui restait assis contre un mur de galet avec un air maussade, le regard perdu dans le vide.

Depuis une heure du matin, l'estomac dans les talons, il était venu se terrer ici. Il était près de midi désormais, et au bruit des vagues ainsi qu'au bruissement des cyprès s’ajoutèrent les gargouillis de son ventre. Mais il s'en fichait. Il était prêt à rester là tant qu'il pouvait rester seul avec ses réflexions. Il ferma alors les yeux. Seulement...
— Ethan !!
Un cri de femme. Ethan ouvrit brusquement les yeux à l'appel de son prénom, et tourna sa tête à l'ouest. Il vit Aurore accourir de l'autre coté de la plage, en maillot de bain deux pièces, et crut un moment à un rêve. Il admirait son corps en action et remplaça son air maussade par un air contemplatif. Il avait oublié combien elle était belle. Mais il sembla aussi oublier un moment ce qui s'était passé la veille. Il était comme hypnotisé.
— Ethan ! On t’a cherché partout ! Tout va bien ?
Le jeune homme sortit de sa torpeur, mais ne put aligner trois mots d'affilés. La jeune femme s'accroupit face à lui et le regarda droit dans les yeux, l'air inquiet.
— ... ça va ? fit-elle. Tu t'es remis de l'accident d'hier soir ?
Tout à coup, Ethan se remémora péniblement le dit accident, ce qui lui fit l'effet d'une douche froide. Il détourna son regard d'Aurore et baissa la tête tout en fermant les yeux, yeux par lesquels coulèrent une série de larmes. Plus par fatigue que par tristesse, ça il ne le savait pas vraiment. Et puis la faim le rongeait. Il n'avait pas mangé depuis bientôt 35 heures, c'est-à-dire depuis l'avant-veille, vers une à deux heures du matin. Tout ça à cause d'une stupide amourette, mais qui avait malheureusement tournée mal.
— Ça va... ? répéta Aurore avec plus de douceur.
N'obtenant aucune réponse, la jeune femme risqua de saisir délicatement la main d'Ethan posée sur son genou. Elle la serra tendrement entre ses paumes. Ethan consentit à la regarder à nouveau. Et, comble de tout, il s'aperçut qu'elle pleurait elle aussi.
Intérieurement, l'accident de la veille l'avait tout aussi peinée. Elle n'avait jamais cru bon de dire qu'elle était amoureuse de lui, tandis que lui en revanche tentait tout ce qu'il pouvait quand il craquait sur une fille. Pourtant, cette fois il avait hésité longuement. Il avait refusé de manger tant qu'il n'avait pas avoué son amour pour Natacha, une jeune fille du lycée venue passer ses vacances avec son groupe de potes. Il ne voyait pas hélas Aurore qui, même si elle était trop timide pour tenter quoi que ce soit, montrait bien justement avec cette timidité combien elle se sentait gênée en la compagnie d'Ethan. Mais lui, aveugle devant ses sentiments trop emportés pour Natacha, ne voyait que cette dernière.
L'accident était simple. Ethan s'était fait rembarrer. Qui plus est, c'était la première fois de sa vie. Il avait accompagné Natacha pendant six jours non-stop, jusqu'au point de faire le pari stupide à Mike, un de ses meilleurs potes, de ne rien avaler tant qu'il n'avait pas franchement parlé à cette "blondasse sans intérêt", comme l'appelait Aurore par pure jalousie.
Ethan lui avait donc dit ce qu'il éprouvait, devant tout le monde, devant Mike, devant Aurore, se couvrant d'abord de ridicule et ensuite de honte quand Natacha, d'une façon très théâtrale, lui avait déclaré qu'elle ne sortirait jamais avec un con pareil. Il avait perdu son pari et pour lui une importante raison de vivre.
Aurore porta ses mains contre son front. Ethan parut un instant troublé, quand il sentit sa peau contre la chaleur du front d'Aurore. D'une certaine manière, ça le consolait. Il avait l'impression en cet instant de voir en Aurore une mère, protectrice et d'une douceur incomparable.
— Je sais que c'est dur. Je me mets à ta place. Mais Natacha... c'est... une connasse.
D'un coup, la compassion qu'il commençait à éprouver pour Aurore fut remplacée par de l'orgueil, celui de se dire qu'il avait attendu tout ce temps, fait tous ces efforts, pour finalement se faire dire que c'était pour une "connasse". Il retira sèchement sa main, et se leva tout aussi brusquement. Qu'elle-ce qu'elle voulait bon sang ? Il n'avait pas assez morflé comme ça, il fallait qu'elle lui fasse un peu plus de peine ?
Mais Aurore n'avait pas voulu agir en tant que tel. La jalousie l'avait un peu rattrapé, mais c'était surtout par pure sympathie qu'elle voulait éviter à Ethan de se peiner pour une fille aussi insouciante que Natacha. Une fille "bien" n'aurait pas fait tout ce cinéma pour finalement l'humilier devant tout le monde. Elle tenait à le lui dire.
Ethan commençait à s'en aller quand Aurore le retint, empoignant fermement ses bras. Quitte à lui faire du mal, il fallait lui dire la vérité.
— Natacha est le genre de fille qui ne se soucie pas de faire de la peine ! "Les sans-cœurs les brisent facilement". Cette fille, quoi que tu puisses éprouver pour elle, elle ne sera jamais pour toi parce qu'elle a d’ores et déjà décidé que ce serait le cas. Je te l'accorde, elle est belle, mais elle est insignifiante. Si tu dois choisir quelqu'un, fait que ses sentiments soient réciproques, comme... moi !
Ethan n'était pas sûr de comprendre.
— Tu veux dire que...
— Tu n'as pas l'air de te soucier de ceux qui t'aiment vraiment. Moi je t'aime Ethan ! Depuis ce jour au parc, depuis la première fois que je t'ai vue ! Mais j'étais trop conne pour comprendre qu'avec toi, il fallait mettre des mots sur mes sentiments ! JE T'AIME !
Son cri résonna dans toute la crique. Le jeune homme tomba des nues. En fait, il tomba tout court. Il se laissa tomber sur le sable, littéralement sur le cul. Aurore, elle, semblait tétanisée. Elle ne pouvait croire qu'elle venait, après sept longues années de silence, d'enfin déclarer sa flamme au seul homme qu'elle avait aimée dès lors qu'elle l'avait en effet croisée dans cette allée du parc des primevères.
Elle posa un genou à terre, puis l'autre, et s'assit contre ses mollets. Ses bras entre ses jambes, les doigts serrés entre eux, elle était incapable d'ajouter quoi que ce soit. Son regard était fuyant. Lui, il avait ses mains jointes posées contre sa nuque, et la tête basse. Lorsqu'ils relevèrent leurs yeux, curieusement au même moment, ils se fixèrent sans rien dire pendant près de deux minutes. Une minute de silence était déjà éprouvant. Deux, c'était insoutenable. Ils continuaient quand même à se fixer, comme s'ils rattrapaient le temps perdu dans l'instant. Ce n'était pas le genre de silence gêné. Non, c'était autre chose. Comme si le simple fait de se regarder était le début d'une passion. Voilà, ils se fixaient passionnément, sans faux-semblant, connaissant désormais leurs sentiments... mis à part...
— Et toi. Toi. Qu'est-ce que tu ressens pour moi ?
Aurore avait retrouvée la parole. Lui semblait l'avoir perdu à son tour. Un silence s'installa de nouveau. Puis, déliant ses mains, dépliant ses jambes, Aurore vint tranquillement près d'Ethan, glissant petit à petit sur le sable fin. Quand elle fut très proche, elle s'y prit encore plus doucement, et finit par délicatement se poser à ses cotés, son épaule contre la sienne. Elle n'avait jamais été aussi près de lui. Elle déglutit, ne sachant quoi faire de plus, ayant du mal à croire la situation dans laquelle elle se trouvait, celle qu'elle avait tant espérée. Cette fois, c'est Ethan qui prit les commandes. Il enroula son bras contre celui d'Aurore, glissa jusqu'à son poignet, puis jusqu'à ses doigts qu'il emboita avec les siens. En confiance, la jeune femme posa sa tête contre l'épaule d'Ethan, et lui déposa un baiser contre son cou.
Le baiser était bref, mais terriblement sensuel. Ethan, qui n'était certainement pas insensible à cette première approche, tenta le tout pour le tout. Il tourna sa tête et toucha de sa joue le nez d'Aurore. Elle bougea, déposa un autre baiser contre sa joue, puis aux commissures de ses lèvres, et enfin... le reste alla tout seul.
Ils s'embrassaient tendrement et en même temps intensément, comme si c'était ce qu'ils avaient attendus le plus au monde. Leurs doigts se délièrent un peu pour se caresser mutuellement les cuisses.
Bientôt, leurs mains libres vinrent se placer contre leurs nuques. Ils se tournèrent pleinement, corps contre corps, tandis que leurs autres mains se délièrent pour caresser le bassin pour Ethan et le torse pour Aurore. Chacun de leurs sens étaient en éveil. Le goût des lèvres et des langues contre leurs palais, le toucher de leurs peaux comme du satin, le parfum inimitable de leurs corps en chaleur mêlé à celui du sable chaud, la vue rosée et dorée à travers leurs paupières closes, comme s'ils étaient sous l'effet d'une drogue, le bruit du contact charnel, leurs propres respirations et enfin et surtout le battement de leurs deux cœurs comme des tambours d'Afrique.
C'était simple. Et si bon.




Chapitre deux – Une autre vie

Après un moment d'une intensité qu'ils n'avaient jamais encore éprouvée auparavant, leurs corps fatigués réclamaient d'être rassasiés. Ces corps fourmillaient encore de sensations, des sortes de douleurs bénéfiques.
La première fois, c'est toujours éprouvant. Quand Aurore avait pensé que ça allait être douloureux, elle ne s'imaginait pas qu'elle allait ressentir un tel plaisir. La souffrance du début avait très vite été remplacée par le bonheur d'accomplir enfin cet acte sacré, mais surtout de le faire avec celui qu'elle désirait plus que quiconque. Et quand le plaisir surpasse la douleur, l'expérience est sans cesse prompte à être renouvelée.
Néanmoins, est-ce que les pensées d'Ethan traduisaient un même désir ?
Ethan était satisfait. Il reconnaissait avoir été aveugle. Natacha, il la connaissait à peine, mais Aurore... Elle avait toujours été là pour lui, et lui n'y avait jamais vraiment fait attention. Après tout ça, après avoir franchi un nouveau cap, il s'amusait à penser à toutes les avances qu'Aurore lui avait faite, toutes ces choses qu'elle avait toujours voulue dire, maladroitement la plupart du temps. À bien y réfléchir, elle avait essayé depuis le premier jour de lui avouer cet intime amour. Et lui n'avait absolument rien vu. Ce n'est que maintenant qu'il s'apercevait combien il l'avait, indirectement, fait souffrir. Il pensa que c'était l'occasion de rattraper ses erreurs. Pour lors, plus question de flasher sur d'autres filles. Il ne voyait à présent qu'Aurore, endormie sur le sable, belle et devenue femme. Il prenait vraiment au sérieux le fait qu'il lui avait ôté sa virginité, tout comme le fait qu'elle lui avait fait perdre la sienne.
Les choses étaient allées si naturellement. Chaque geste, chaque contact, chaque parcelle de l'acte avait été accomplie de manière simple, innée, presque logique. Ils s’étaient faits leurs propres expériences. C'est là le fruit d'un amour sincère, d'une confiance irréprochable, quand deux être partagent ensemble, d'une même trace, un désir commun. Implicitement, ils venaient de tisser un puissant lien, une relation neuve et pourtant si forte, l'impression de s'être mutuellement libérés d'un poids énorme, gagnant ainsi consolation et liberté.

Ils auraient pu rester là, tranquilles, à se reposer, bercés par les vagues et le vent... mais leurs ventres les rappelèrent à l'ordre. Surtout celui d'Ethan. À vrai dire, après un tel effort, et une si longue période de jeun, il allait contracter quelque chose s'il rester planté à ne rien faire. Et puis, si la faim avait toujours été là, la volonté de manger était belle et bien revenue.



VOILÀ !! Comme vous le voyez c'est pas fini... heureusement ?
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