Atelier N°1

kejik a écrit:

Bon voilà déjà deux histoires courtes... Les deux autres, ce sera pour demain, très vraisemblablement...

Pas de souci, et merci de ta participation !!

Oui et non pcq on peut imaginer qu'aux yeux de la serveuse, c'est l'autre qui a été zigouillé... Et elle le remercie avant de se rendre compte qu'elle a été libéré mais pas comme elle s'y attendait...
Mais c'est vrai que j'ai pris deux trois libertés...

ben dis donc ça c'est de l'imagination!!
voyons voir si je pousse la mienne où elle va me mener!

miniklochette a écrit:

ben dis donc ça c'est de l'imagination!!
voyons voir si je pousse la mienne où elle va me mener!

Ah tu vas participer alors, c'est cool !!

j'ai déjà posté le texte pour l'atelier n°2, je passe au n°1 maintenant!!
quui a dit qu'on devait les faire dans l'ordre??

miniklochette a écrit:

j'ai déjà posté le texte pour l'atelier n°2, je passe au n°1 maintenant!!
quui a dit qu'on devait les faire dans l'ordre??

Mais personne !!

tant mieux!!

miniklochette a écrit:

tant mieux!!

Y a pas de règles ici, chacun fait comme il veut !

hourrrrraaaaaaaaaa!!!!!!!!!!

plus que sympathique la mort en scène.bon on va essayer.

Le vieillard noueux prit place non sans peine à sa table. Sa peau ravinée était à l'image de ses vêtements grisâtres et trop amples. Neriaa avait senti un frisson dès que la porte s'était effacée, et pourtant, mue par une étrange curiosité elle s'approcha de lui, le regard soudain vide et lointain. Il la contempla longuement, puis prit la main qu'elle tendait et pu voir ce qu'il avait attendu toute sa vie....

Elle était comme paralysée, ses yeux d'un noirs profond semblaient scruter si profondément en elle. Un lien fragile et puissant tout à la fois s'était installé entre eux. Le temps avait cessé sa course folle et reprenait son souffle, comme pour mieux contempler ce moment. Un large sourire apparut sur le visage usé de l'homme. La jeune fille, malgré la fatigue teintant ses traits, avait cette beauté inaltérable, celle qui n'avait besoin d'aucun artifice pour s'épanouir. Tout en la fixant de son regard de jais le vieil homme se leva et invita la serveuse a le suivre a l'exterieur. Leurs mouvements étaient nimbés d'une aura de douceur et il semblait a tous qu'elle lui appartenait, ce qui était étrange devint naturel.

J'observais la scène depuis ce qui semblait être une éternité, j'essayai de bouger, mais en vain, mon corps ne m'appartenait plus. soudain je réalisai ce qu'il se passait, je devais tout faire pour que ça ne se reproduise pas. jamais. je fit un terrible effort de volonté afin de pouvoir me rendre maitre a nouveau de cet endroit, et je parvint enfin à un résultat. Le vieillard devint brume, Neriaa me regardait a nouveau, comme jadis; et me sourit.

Quand j'ouvrai les yeux la sueur perlait sur tout mon corps, je rejetai la couverture et refermai les yeux.

Bonsoir ! Ton idée était bien yysh, je n'aurai jamais pensée au rêve ! Néanmoins la version que je préfère est celle de kejik qui est excellente !!! Voilà un de mes (très) nombreux débuts d'histoire qui n'a jamais eu de suite. J'ai un peu modifier le contexte (pour raccourcir) mais je n'ai pas pu faire plus court. Excusez moi pour les fautes, mais je crois que je les ai limitées cette fois !!

L'étranger qui venait de passer la porte du "Cochon rouge" provoqua un silence absolu dans l'auberge. Toutes les têtes c'étaient tournées vers lui : grand, vêtu d'une lourde cape de voyage qui recouvrait tout son corps et dissimulait son visage, tenant à la main un bâton finement ciselé, il traversa la pièce pour aller s'asseoir à une petite table au bout de la salle, situé dans l'ombre et loin des regards avides et malveillants. En effet, les visiteurs étaient rares par ici, et généralement, ne s'embêtaient pas à s'arrêter dans les bourgades et les villages. En croiser un ici, à Guerdruc, alors que la saison froide était bien avancée et que les routes se faisaient dangereuse relevait du miracle. Ou du mauvais sort. On n'aimait pas beaucoup les étrangers dans ce petit bourg perdu en pleine campagne : les habitants n’y étaient pas riches mais on y respirait un air libre d’allégresse, et de solidarité. Tout le monde se connaissait, et une tête nouvelle ne l’était pas longtemps. Et l’inconnu qui venait d’entrer n’était pas passé inaperçu. Dans la cuisine de l’auberge, on activait les fourneaux. Lili sortit, détournant aussitôt les regards de l’étranger. Petite, ses cheveux roux frisés voletant derrière elle et ses yeux verts pétillants de gaieté, elle était l’une des plus jeunes serveuses de l’auberge. Elle se dirigea aussitôt vers le nouveau client, un sourire lumineux sur le visage. Son pendentif qui pendait sur sa poitrine sautillait à chacun de ses pas. « Bienvenue à l ‘auberge du Cochon Rouge ! Que désirez-vous ? » demanda-t-elle, d’une voix guillerette. L’inconnu leva doucement la tête, si bien qu’elle put croiser des grands yeux, d’un bleu profond. Son regard s’arrêta aussitôt sur le médaillon. Il lui saisit soudainement le bras, et la jeune fille surprise, lâcha un cri de surprise. « Où avez-vous trouvé ce médaillon ? lui murmura-t-il d’une voix grave. Dîtes le moi ! ».« Mais lâchez moi voyons ! Vous me faîtes mal ! » s’écria la serveuse. Elle essaya de se dégager, mais l’homme la tenait fermement. Elle sentit la peur l’envahir peu à peu, mais aussi de la curiosité. Que lui voulait cet homme ? Bryan, le fils de Tod le Berger, s’approcha et la dégagea de la poigne de l’homme d’un coup sec C’était un solide gaillard, et le fiancé de la jeune fille. Ils attendaient le début de la saison des feuilles vertes pour se marier et s’installer. Lili alla aussitôt se réfugier derrière lui, tremblant de tout son corps. « Écoutez étranger ! Nous sommes un petit village paisible, et nous ne voulons d’ennuis avec personne. Alors, maintenant, soit vous partez soit vous respecter les règles du village et promettez de ne plus faire d’esclandre. Est-ce bien clair ? ». L’inconnu ne répondit pas, se muant dans un silence profond. Il prit son bâton, et ressortit comme il était entré. Les clients s’étaient tous arrêtés et avaient suivis la scène du regard. Tout ça ne présentait rien de bon. Lili remercia Tod d’une toute petite voix, encore sous le choc. Le médaillon luisait d’un faible lueur bleue sur sa poitrine.

Je suis nouveau, mais j'ai décidé aujourd'hui de me mettre aux ateliers d'écriture.
J'ai réalisé le sujet numéro 2 de la page 1 (je suis précis car je n'ai pas feuilleté toutes les pages, et donc je ne sais pas si c'est pareil.
En tous cas, voici mon écrit qui, je l'espère, vous plaira !


Les voiles battaient l’air, claquant comme les fouets déchainés du diable. Le vent hurlait, si bien qu’on pût croire que ce fût un cri de douleur. Quiconque se serait trouvé sur le pont à cette heure-là se serait envolé, telle une poignée de sable.
– Mon capitaine… dit une voix tremblante. Mon capitaine, il faudrait peut-être vous résigner à vous reposer
Le capitaine ne silla pas, son regard profondément plongé dans les remous de la mer, les mains tenant fermement le gouvernail. Ses yeux étaient injectés de sang et il clignait souvent des paupières.
– Ce serait de la folie, poursuivit l’autre. Tout l’équipage est terrorisé. Ils sont tous au bord de la crise de nerf.
Silence. Le capitaine semblait être devenu sourd. Peut-être que le dernier coup de tonnerre lui avait-il percé les tympans. Non, non. Ce ne pouvait être cela.
Un nouvel éclair illumina le visage du capitaine. Il semblait terrorisé, lui aussi. Ses traits étaient si crispés qu’on eût dit un démon.
Warren posa sa main sur son bras. Immédiatement, le capitaine lâcha le gouvernail, se retourna et gifla l’homme. Surpris par la violence de son supérieur, celui-ci ne parvint qu’à émettre de rauques borborygmes.
– Ne me dicte pas ce que je dois faire, cria le capitaine. Qui donc dirige ce bateau ? Un pauvre matelot comme toi ? (Il souffla.) Qu’est-ce que tu me fais pitié, parfois.
Un autre éclair zébra le ciel. Warren eut juste le temps de bondir sur le gouvernail et de le tourner de toutes ses forces vers la droite, sous le regard courroucé du capitaine. Le bateau tangua dangereusement, évitant de justesse un immense rocher qui avait semblé émerger de l’eau.
– Allez donc vous reposer, pauvre fou ! cria Warren. Plutôt que de tous nous mettre en danger. Je ne sais pas piloter, mais je suis suffisamment éveillé pour nous faire éviter une catastrophe comme celle qui aurait pu se produire.
Le capitaine ne bougea pas, scandalisé par un tel manque de respect.
– Partez donc rassurer vos hommes. Nom de Zeus, rendez-vous utile plutôt que dangereux. Faites-moi confiance.
Et sans un mot, Warren se retourna. Le capitaine s’en alla au bout de quelques minutes.
– Allez, Warren se murmura-t-il une fois que les bruits de pas du capitaine se fussent éloignés. Le sort de quelques quarante hommes repose maintenant sur tes épaules.
Aussitôt, il évita un autre rocher, qui semblait lui aussi avoir émergé d’un coup. Décidément, cette mer était bien étrange.