Atelier N°3

si c'est possible, je souhaiterais poster un sujet d'atelier!

Je te donne mon accord, copine à moi!

Tu as posté au bon endroit...

miniklochette a écrit:

si c'est possible, je souhaiterais poster un sujet d'atelier!

No soucy tu fais ce que tu veux ici !

oh oh j'adore l'idée, bon alors ATELIER N°3 :

Imaginez qu'un dieu paiën vous transforme en créature vivante (autre que humain, bien entendu). racontez nous votre vie en détails.
25/30 llignes

voilà bon ben j'espère que ça vous inspire maintenant!! à vos stylos

ah ça c'est une idée qui me botte alors je vais m'y mettre dès ce soir... Elaborer une vision, un contexte, mmh j'aime ça!!!!!

youpi chouette!!!!!!!!!!

J'ai changé le titre en "Atelier N°3" !

chouette, justement je voulais le faire!!
merci chef:)

miniklochette a écrit:

chouette, justement je voulais le faire!!
merci chef:)

De rien klochette !

3 jours de cheval.le temps se transforme en distance le temps de rentrer chez moi.
Les neiges de ce debut de novembre rendent le trajet penible,et je cherche à le rendre plus court ,subissant les morsures du froid,la fatigue sans me resoudre à m'arreter.
Les forets deviennent familieres,je suis bientot arrivée...
Mon cheval,acheté dans une auberge à la sortie de la citée imperiale,semble donner des signes d'epuisements.Je n'en tiens pas compte,j'ai vendu la bas une belle quantitée de pierres precieuses,ma famille etant negociente.
J'ai vendu le cheval avec le quel j'etait partie,boiteux à la suite du periple,pour acheter celui ci.
Ravie de voir au loin le toit en fleche du temple d'Acatoch,je talonne l'animal.
Il rale et s'ebroue,et au lieu de prendre de la vitesse,ses jambes semblent ne plus lui obeir,et nous nous effondrons dans un nuage de poudre blanche.
J'ouvre les yeux sur une trouée de ciel blanc entre les branches nues,d'où tombent encore de delicas flocons.
Je suis tombée au moment ou mon cheval s'ecroulait,je suis a environs un metre de lui,et je me releve sans domage,la tapis neigeux ayant amorti ma chute.
Mon coursier,quand à lui,ne se releveras pas.
"Un bien beau cheval,dit une voix derriere moi,quel est son nom?"
Je me retourne,ravie de trouver un moyen de ne pas finir la route a pied,et voit un homme agé,apuyé sur un baton sculpté,qui me regarde en souriant
"Ce cheval n'as pas de nom,et n'en aura pas besoin.je vais a bruma,aideriez vous une jeune femme à ne pas risquer de rentrer trop tard dans la nuit ? ma famille m'attend,et saura vous recompenser"
Le viel homme s'approche alors de mon cheval et caresse sa tete sans vie.
"Non,vous ne rentrerez pas tard"

Trou noir.et quand j'ouvre les yeux,tout a changé,je me leve sur quatres jambes,et mon corps humain est soigneusement etendu dans la neige,les mains sur la poitrine.
Mon regard est plus large,j'ai juste un angle mort devant mon nez et là ou doit se trouver ma queue.
je fait quelques pas,et en fait je m'habitue tres vite a ce corps massif,ce que je ne remarque meme pas,toute a ma panique...

Ou aller ?
Je rentre chez moi,je trouverais bien un moyen de leur faire comprendre que c'est moi.

Le temps semble faire une elipse,je suis rentrée,ma famille à compris que ce cheval etait le mien en fouillant dans les fontes de ma selle...
Je suis depuis bientot un mois dans cette ecurie,avec les autres chevaux,rarements sortis a cause de l'hiver qui c'est installé.
De ce que j'ai compris,mon corps humain est resté introuvable,et mes freres parfois carressent ma criniere en souhaitant que je puisse raconter ce qui est advenu de moi...
Je suis silence,je ne sait pas comment leurs dire....et je remercie le ciel qu'ils n'aient pas reportés leur chagrin sur l'animal ayant apporté la mauvaise nouvelle...
Les divinitées sont facetieuses,mais n'agissent pas sans raisons,et je me repose sur leur jugement

Chaleur.Lumiere.Panique.L'ecurie a pris feu,par cette nuit glacée de solstice.Je me debat,me jette sur les planches qui formes la porte de ma loge.
C'est un genou en sang que je traverse les flammes et m'enfuis.
Il m'appelle.
Je retourne la ou tout a commencé,je suis les rives du lac gelé,je traverse le bois qui longe les champs endormis sous la neige,je m'engage dans la foret millenaire.
Il m'attend,toujours appuyé sur son baton,mais il a l'air plus vieux et plus puissant,plus sage encore.son baton est sculpté des etapes de la vie,et annonce la rennaissance des justes.
Quand il tend la main,je pose ma tete contre,en esperant qu'il m'entende,qu'il sache que je le remercie,meme si je doit mourrir ici.
Il caresse ma joue recouverte du poil d'hiver des chevaux,et me designe un corps,le mien,qui semble avoir ete deposé a l'instant dans la neige fraiche.

Je suis revenue à moi sous les arbres,au meme endroit,et j'etait redevenue moi meme
Le cheval etait lui aussi present,ses yeux doux me fixant avec attention.Je lui donnait immediatement dans mon esprit le nom de yule.
Je suis redecendus vers chez moi,tenant mon coursier par le licol,et dans mon esprit etonamment clair ce n'est pas le bonheur d'avoir retrouvé ma place qui predominait,mais l'inquietude pour le genoux de yule.

Bonsoir tout le monde ! Joli récit asuka. J'ai peut-être une idée pour une éventuelle transformation animale. De la suite demain .

Bonjour, je suis nouvelle, je ne sais pas si le sujet est clôt mais il m'a inspiré et j'ai écris ceci :


La forêt de Cernunnos

Je remontais le flanc ouest de la montagne. Il ne restait plus qu'Atrius, Optiper et Salome qui me suivaient. Nous étions les seuls survivants de cette longue croisade qui prendrait bientôt fin.
Domitien, notre empereur, nous avait choisi parmi ses plus fidèles combattants afin d'apporter la vérité sur ce nouveau culte, faisant de plus en plus d'adepte dans toute la contrée du lac de Garde.
Contre toute attente, la foi rongea le coeur de nos romains, les entrainant comme un brasier.
Il fallait leur faire entendre raison, ou Jupiter nous en ferait payer le prix.
Nous combattions un nouvel ennemie, qui frappait les hommes d'une folie dévastatrice. Hommes, femmes, enfants et vieillards étaient près à tout pour nous chasser de nos terres.
Des centaines de morts en une semaine, presque autant dans nos camps. Seul le feu semblait mettre fin à cette odeur putride. La seule issue était de prouver à ces fous que leurs nouveaux dieux n'existaient pas ! Par Jupiter , qu'il puisse nous entendre !

Le printemps nous laissait une neige et un vent frais qui nous foutaient le sang et nous brûlaient les lèvres. Le chemin escarpé ne fut pas de tout repos, nous n'avions plus de chevaux et presque plus de provisions pour tenir, nous ne pouvions plus désormais rebrousser chemin.
Nous nous étions arrêté pour camper à mi-chemin, à la tombée de la nuit. Rassemblés autour d'un feu pour tenter de nous réchauffer sous nos capes et nos caligas; en nous relayant à la garde toutes les heures, pour ne pas mourir de froid.
Lorsqu'un bruit nous parvins à l'orée des bois. D'un pas de chat, nous nous dispersions afin de débusquer cet animal ou cet espion. Je m'enfonçais dans la noirceur des bois, mes yeux étaient accoutumés à la nuit noire, je vis une tâche claire immobile, sous un fourré, visible comme une pleine lune dans cette nuit obscure. D'un pas prudent, je m'approchais de cette source lumineuse qui m'éblouissait davantage à chaque pas. Jusqu'à ce que cette lumière nous encercla, nous privant de tout repère Nous nagions dans un océan de lumière. Nous ne comprenions pas ce qu'il nous arrivait, mais une sensation incontrôlable de bien-être nous enveloppa, nous étions tous dans un état euphorique. Lorsqu'une voix d'homme nous interpella.

- "Vous n'aspirez qu'à la haine et à la souffrance. Partout où vous passez, il n'y a que tristesse, chagrin et douleur. Vous brûlez cette terre qui vous a fait naitre. Vous avez oublié d'où vous venez, d'où nous venons tous ! Maintenant vous serez à elle, pour l'éternité ! A subir l'ignorance d'autres hommes vous dévaster, restant impuissant."

L'instant d'après je cessais de bouger, de respirer par la bouche et le nez. Je me sentais lourd, mes pieds étaient enfoncés dans la terre. Je pouvais sentir chaque frémissement de l'air contre mon corps. Des insectes et rongeurs se cachaient sous mes racines. Je pris soudainement que je n'étais plus un homme, mais un arbre. Mon coeur d'homme aurait dû battre à tout rompre, mais il n'en fut rien. Je me sentais paisible, en symbiose parfaite avec les éléments qui m'entouraient.