Quelques poemes.

Voici quelques poemes de mon invention. Je ne respecte pas les règles, vers, rimes ou strophes. Tout ce que je voulait c'était des mots qui sonnaient bien, quelque chose de beau et d'épique.
C'est la premiere fois que je les montre. Dites moi honnetement ce que vous en pensez.

Lever de soleil sur le destin

Le soleil se lève sur la montagne,
dans un océan immense de nuages.
Le vent, parcourant des centaines de lieues,
s'engouffre sous mon armure et me fait frémir.
L'ennemi arrive dans un tonnerre assourdissant,
et pourtant je suis debout calme et serein.
Peu de mes hommes vont revenir,
tous regardent la mort arriver.
Chez eux leurs femmes pleurent,
leurs soupirs ne sauraient prendre fin.



Visite à mon maître

Tintements de clochettes par dessus le bruit de l'eau.
Les fruits sont tombés, les feuilles du pommier jaunissent.
Miaulement d'un chat, je m'approche.
Dans le lit du ruisseau, l'eau tourbillonne,
mouvement perpétuel sans vie ni fin,
continu sa route pour l'éternité.
Une cascade derrière des roseaux,
une clairière cachée où mes pas m'ont mené.
Au milieu de fleurs blanches et parfumées,
appuyé contre un arbre, je regarde,
tristement la tombe de mon maître.



Souhait

Le mal est ancré en moi, je le sens,
torturant mon corps, mes muscles, inondant,
mon esprit de douleur et de tentation.
Je me suis beaucoup entraîné mais pourtant,
je ne peux me défaire de mes faiblesses,
faiblesse d'être mortel, faiblesse d'être un homme...
Je ne suis qu'un pauvre être, mon seul désir,
est d'accéder au divin, renier toutes formes de plaisirs,
futiles et inutiles, mon but est d'évoluer,
acquérir enfin sagesse et sagacité.
Etre différent, hors des tracas humains,
vivre seul et en paix, m'éloigner,
ne plus jamais être tenté par le pêché.
Rechercher l'Ultime pour pouvoir m'éveiller,
quitter ce monde voué à la damnation,
comme d'autres, connaître moi aussi l'Illumination.

Vaine existence


La guerre a commencée,
partout des jeunes gens partent batailler,
vers un destin qu'on ne peut entraver.
La Voie du Guerrier est longue,
les difficultés s'élèvent contre les hommes,
mais puisque tout ici n'est que souffrance,
pourquoi se battre, pourquoi lutter?
Les hautes montagnes nous surpassent,
la nature magnifique rit de nous.
Succès et échecs ne sont que vains mots.
Pauvres hommes, destinés à errer,
dans l'ignorance et la stupidité.



Amour perdu


J’entends tout autour de moi des rires,
la joie existe même en ces temps de peines.
Des chansons gaies viennent à mes oreilles,
mais mon esprit est loin, au delà des montagnes enneigées.

L'éclat de la lampe solitaire baisse,
tout comme mon espoir de la retrouver.
Dehors la pluie fine et glacée est pareille,
à la froideur de mon âme affligée.

Je soulève le rideau, espérant la voir,
regardant la lune, je soupire en vain.
Ma bien aimée m'est éloignée,
plus jamais je ne la reverrai.


Solitude


Sans attaches, ni entraves,
telle est mon existence.
Pourtant parfois j'aimerai,
être en compagnie, me sentir aimé,
arrêter la guerre, pour vivre en paix,
avoir une famille, des enfants à élever...
Regardant les étoiles, brillantes et magnifiques, je songe,
à la vie que j'aurai pu avoir,
si je n'étais parti, si j'étais resté.
La fenêtre ouverte, le vent entrant,
siffle à travers la pièce, se moquant du lit vacant.
Les bougies vacillantes dansent à son rythme doucement,
leurs ombres mouvantes semblent rire de mes pensées,
mais c'est la vie que j'ai choisi, je ne peux retourner.
Guerrier je suis, guerrier je reste,
seul aujourd'hui et à jamais.