Atelier N°2

Sujet n°2 : Un rendez-vous champêtre amoureux, avec un évènement modificateur. Contexte et tout le reste au choix, 20-30 lignes.

A vous lol !

Pour Dimanche, si je peux!!!!

Ah cool !
Il serait temps que je m'y mette aussi...

Les yeux dans les yeux, la main dans la main, nous nous promenions à travers les champs de mon père. Cela faisait tellement longtemps que j’attendais ce jour. Le printemps avait été tardif à venir, le frimas ne voulant pas se déloger. Au froid avait succédé des pluies déprimantes et je m’étais souvent demandé quand, enfin, les fleurs sortiraient-elles de terre.
Mais ça y est ! Nous y étions ! La terre sentait le neuf, le frais, le propre. Les premières semailles sortaient de terre et à l’orée du bois, de toutes petites violettes perçaient. J’en cueillis un petit bouquet pour ma bien-aimée et elle rougit joliment. Elle minauda pour l’accepter et me planta un petit baiser chaste sur la joue. Je ne savais plus quoi dire… Je savourais encore le contact de ses lèvres. Mon cœur bondissait comme un lapereau qui découvre le monde.
Enhardi par ce geste, je voulus fanfaronner et lui montrer que je n’avais pas peur du taureau que mon paternel gardait à l’écart. Pour cause de son exclusion, il était l’animal le plus vicieux que la Terre ait pu porter. Du haut de sa tonne, il restait pourtant très leste et une fois qu’il se mettait à galoper, même un mur de briques n’aurait pu l’arrêter…
Il n’empêche que je m’hasardai dans son enclos tout de même… Mon aimée gloussait d’excitation et d’inquiétude mais je la fit taire d’un mouvement de bras. Elle rie.
Sitôt que je mis le pied dans l’enclos, l’animal me chargea comme une brute et je m’esquivai prudemment derrière la barrière. Mais ce misérable n’en eut cure et fit sauter les planches d’un coup de corne. Mon aimée hurla et se mit à courir vers les chaumières. Pour ma part, je n’en menais pas large et en fit de même.
Le taureau nous poursuivit et ce n’est que de justesse que nous parvînmes à trouver refuge dans une maison ouverte.
Il n’y eut pas de blessés à déplorer mais la sombre créature détruisit toutes les plantations sans remords avant d’aller rendre hommage au troupeau de vaches non loin…
Je n’ai jamais pris une telle raclée ni avant ni depuis celle que je pris ce soir là par mon père. Et mon aimée me bouda tout l’été…
Je m’en souviendrais de cette promenade champêtre !

Rien à dire, à part que c'est très bien trouvé, excepté ça :

Citation :

La terre sentait le neuf, le frais, le propre. Les premières semailles sortaient de terre.

Merci encore pour ton texte !!

Bien vu! C'est vrai que j'ai beaucoup de mal à me relire objectivement!

Comme je ne peux pas me corriger sans rééditer le texte, je le fais ici:
La nature sentait le neuf, blablabla...

Je n'ai pas lu ton texte kejik pour ne pas m'influencer mais je suis certaine que c'est génial!! comme d'hab' quoi

miniklochette a écrit:

Je n'ai pas lu ton texte kejik pour ne pas m'influencer mais je suis certaine que c'est génial!! comme d'hab' quoi

C'est sur !!

et voilà bon j''espère que c'est po trop nul, j'attends vos critiques!!
(il parait que c'est sensuel)



Les voilà allongés dans l'herbe grasse de l'été. Jeunes amants depuis le printemps, ils s'aiment en secret.
Heureux comme au premier jour, incertains de leur avenir, ils se voulaient honnêtes et entiers.
Ils discutaient longuement, cet après midi comme tant d'autres. Il lui avait apporté des marguerites, ses fleurs préférées, il avait été attentionné et délicat comme à chaque fois. Elle s'était parée de sa plus belle robe, en soie bleue, à présent froissée et jetée plus loin. Il avait oté les lacets lentement et gracieusement, faisant languir sa belle.
Elle soupirait d'envie, il tremblait d'émotions. Tous ces mois passés n'avait pas affaibli sa passion.

Cet après midi, il désirait vraiment profiter de chaque instant comme s'il devait ne plus jamais la revoir. Ne plus jamais profiter de ses lèvres douces, et ne plus jamais caresser sa peau de miel.
Le temps passa très vite, trop vite, ils devaient se dépêcher de rentrer.
Mais au moment où leurs têtes dépassèrent les herbes folles, elle le gifla.
Ce ne fut pas une surprise, il s'y attendait bien entendu. Il avait été prévenu.
Elle plongea ses yeux dans les siens, la colère et la haine contractaient sa visage si doux.
Il caressa sa joue douloureuse et baissa les yeux. Il n'était pas honteux, il ne s'en voulait même pas.
Il l'aimait tant, il ne pouvait se résoudre à ne pas tenter sa chance. On l'avait prévenu et voilà l'instant arrivé.
Cet après midi était le dernier passé en sa belle amie, le filtre avait fait son oeuvre.

Ouah, mais il est super ton texte !!

Aucune répétition, super prenant, on se croirait presque lire un poème !

En tout cas bravo c'est ex-tra !!

C'est super chouette! J'aime beaucoup la fin assez surprenante et d'une certaine manière, émouvante...

Une petite réflexion au passage, avez-vous remarqué comment l'amour est associé au printemps?

Miniklochette :Je n'ai pas lu ton texte kejik pour ne pas m'influencer mais je suis certaine que c'est génial!! comme d'hab' quoi
Arlequin: C'est sur !!


Je suis toute rouge! Merci, je vais commencer à croire que j'ai du talent!

Mais tu as du talent !!

Ouh la, je crois que je vais vous faire payer alors pour avoir mon inestimable présence ici...

Oui, vraiment très bon ton texte Miniklochette! J'ai bien aimé celui de Kejik aussi!

Merki!
C'est quand qu'on lit le tien? :-)

dur dur de pas s'inspirer de vos textes....vous me direz si j'ai reussi! de vrais talents sur ce forum en tout cas!
le texte porte le nom de la chanson que j'ai ecouté en l'ecrivant

forbidden colors

mon amour
Tenir enfin ton visage dans mes mains.Les années ont passées,et pourtant le souvenir me hante encore.

La guerre qui depuis bientot un an ravage notre pays n'a pas eu de prise sur toi.Tu sembles l'apotheose de la beautée asiatique,la finesse des traits,le regard rendu pudique par la forme des paupieres,la silhouette restée fine et gracieuse malgres le travail des champs...cachés par les meandres de la riziere,nous sommes seul enfin,seul au monde comme tout les gens qui s'aiment.

mon amour...
nous avont marché sur le sentier bordant les cultures,et tu voulais bien m'epouser.
jamais personne n'as connu un tel bonheur,je leurs souhaite,mais je doute que quiconque puisse jamais y parvenir

et puis ils sont arrivés,d'abord un vrombrissement au desus de nos tetes,puis l'enfer.

Nous avions oublié la guerre ! je leurs ai crier que tu voulais m'epouser,que nous avions trop de raisons d'etre heureux,et qu'ils n'avaient pas le droit,que l'amour est plus important que leur croisades pour le pouvoir...

mais toi,tu n'etais plus la

jamais on a retrouvé de corps semblable au tien.
je n'aurait pas voulu ,de toute maniere.je garde de toi le souvenir d'un ange
Maintenant quand j'essuie les larmes qui coulent encore quand je parle de toi,c'est avec des mains ridées,et ma memoire te pare d'ailes blanches,quand je te voit a coté des divinitées shinto que tu priais
c'est pour ça que l'on a pas trouvé de corps,sale,abimé,humain...
mon ange...

kejik a écrit:

Merki!
C'est quand qu'on lit le tien? :-)

Je manque de temps en ce moment et en plus, je viens de m'engager pour un autre travail(folle la Dahud! )
J'essayerai peut-être un des prochains mais je vous préviens, je ne suis pas très douée pour ce genre d'exercice. Déjà pour les AT, je fais une grosse sélection car si le thème ne m'inspire pas assez, je suis incapable d'écrire une ligne!

J'ai beaucoup aimé ton texte asuka, bravo!! très bonne idée,et très émouvante.

Oui, ce texte est très émouvant, de plus c'est assez originale comme idée, bravo !

Franchement, Asuka, c'est très beau... J'ai lu sur un autre sujet que tu ne voulais pas faire de ton métier l'écriture, c'est un choix, mais avec un tel talent d'imagination et de beauté de narration, c'est quoi ton emploi?

mon boulot,c'est prendre le pouvoir sur ce joli forum
d'abord le forum,puis le net,et enfin LE MONDE !!!!
"mode dictateur fou on"

asuka a écrit:

mon boulot,c'est prendre le pouvoir sur ce joli forum
d'abord le forum,puis le net,et enfin LE MONDE !!!!
"mode dictateur fou on"

Tu voudrais bien qu'on se partage le monde en deux ???

Alors j'ai 5 minutes pour faire le texte.Go!

D'une seconde à l'autre, Wiliam sonnerait à la porte de Tania pour l'amener au restaurant, un rendez-vous était prévu. Ce n'était pas le grand luxe avec le caviar et tout, non, une pizzeria. Voila 3 ans qu'ils se sont rencontrés. Chacun avait opté pour une pizza végétarienne sans piment, et ce fut le début d'une conversation, mais aussi d'une forte relation qui avait soudé Tania et Wiliam ensemble. Leur rencontre fortuite fut transformer en amour simple et léger au début. Mais après quelques obstacles, un trajet long et épineux fut amorcé. Ils souhaitaient tout deux changer quelque chose de leur couple ce soir là, mais qui aurait pu dire que leurs voeux étaient si différents?

Comme prévu ils marchèrent direction la pizzeria du coin, d'un pas presque rapide. Ils arrivèrent au seuil de la porte, et avec galanterie, Wiliam ouvrit la porte pour céder le passage à Tania qui ne rentra nullement dans le restaurant. Elle lui souffla à l'oreille :

-Vient, j'ai quelque chose à te dire dans la ruelle...

Il accepta mais on pu reconnaître facilement son air songeur. Les deux amoureux se sont donc retrouver dans une ruelle à s'embrasser, mais William ne pu constater les yeux clos, que Tania sortait une arme à feu de son sac... Et qu'il était dans sa ligne de tir...

Rappelez-vous que je n'ai que 13 ans... Soyez gentil