Atelier n°5

On prend la première phrase, et on écrit la suite et on doit obligatoirement finir avec la dernière phrase proposée!

La nuit tombait sur le village endormi. Stan gravissait la colline et rendait grâce aux dieux! (phrase de début)

L'histoire raconte une fin, mais ceci doit arriver malgré tout. (phrase finale)

A vous de jouer!

La nuit tombait sur le village endormi. Stan gravissait la colline et rendait grâce aux dieux ! Voici deux semaines qu'il priait et enfin il avait été entendu : la lune était pleine. Il s'arrêta un instant, prenant soin d'observer derrière lui. Personne ne le suivait. Tandis qu'il allait se remettre en route, une crampe le fit vaciller. Il serra les dents, le visage déformé et rougi. Lorsque la douleur commença à passer il se hâta de poursuivre. Il grimpait d'un pas décidé cette colline dénudée dont seul le sommet était coiffé d'un sapin. Vestige pathétique de ce qui avait été la grande forêt de l'ouest. Il marcha encore quelques instants avant d'arriver enfin devant l'arbre. Dans sa main il tenait, serrées, plusieurs feuilles de parchemin. Il se retourna et regarda le village en contrebas. Les chaudes lumières des chaumières illuminaient les ténèbres. Alors, ne tenant plus, les mains tremblantes, il baissa énergiquement son pantalon. Aussitôt un bruit long et lugubre déchira la quiétude des lieux. Depuis une semaine qu'il était constipé il avait rêvé mille fois cet instant magique. Et tandis qu'il demeurait là, une odeur nauséabonde l'entoura. Il repensa alors à la sorcière. Celle chez qui il avait été chercher de l'aide en désespoir de cause. Il avait acheté sa potion de déconstipation qu'il avait payé deux sous. Et il se rappela ce qu'elle lui avait dit. "Bois ce breuvage, et lorsque la pleine lune arrivera, trouves toi un majestueux sapin...". Il n'avait pas fallut qu'elle en dise plus, il avait compris ce qu'il lui restait à faire. "Etes-vous certaine que ça marchera ?", avait-il demandé. "Tout finira bien, rassure toi !", avait-elle répondu en souriant. Et avant qu'il ne parte elle lui avait attrapé le bras en le fixant de ses yeux sombres et lui avait glisser à l'oreille : "N'omets surtout pas le sapin. L'histoire raconte une fin, mais ceci doit arriver malgré tout !".

génial!
tu amènes cette chute avec brio!
je me suis régalée, quel talent!!

J'adore

Allez à toi maintenant !!!

c'est parti

La nuit tombait sur le village endormi. Stan gravissait la colline et rendait grâce aux dieux ! Elle ressemblait davantage à une montagne qu'à autre chose. Stan aurait voulu que sa famille soit présente, mais les événements s'étaient précipités depuis l'après-midi. La lune allait bientôt se lever et il devait être au sommet à ce moment-là.
Il gravit les rochers, se frayait un chemin à travers les fourrés qui lui griffaient les joues. Il glissa même sur le gravier qui s'éboulait de la pierre. Un vrai chemin semé d'embuches. Il aperçut enfin le haut, enfin le chalet oublié et perdu. Dans un dernier effort il gravit à quatre pattes les quelques mètres qui le séparaient de son destin.
Puis, il s'aggripa au banc en bois rongé par l'hiver attenant à la chaumière. Il se releva et accueilli les rayons de la lune sur son visage.
La porte s'ouvrit et Stan entra le sourire au lèvres.
Parfois, les soirs de pleine lune l'écho d'un rire arrive jusqu'à son fils qui chaque fois se rend davantage plus loin de son lit...

L'histoire raconte une fin, mais ceci doit arriver malgré tout...

Pas mal ! Ca t'es venu d'ou ce récit ? Les phrases de début et de fin sont issues de l'improvisation ?
Tu as écrit ça en combien de temps ?
Difficile la phrase de fin je trouve pour la caser dans un récit !

merci maitre mage!
phrases initiales issues de ma propre imagination, c'est vrai j'ai pas donné le choix, j'aurais peut être du!
sinon j'ai écrit en peu de temps peut être 30 mn, le temps de me relire, ça se voit sans doute!?

C'est clair que la dernière phrase est difficile à placer et c'est là toute la difficculté! en tout cas chapeau pour ton texte c'était génialment amené!!! :-D

30' pas mal du tout... je souligne une nouvelle fois la difficulté de placer la dernière phrase, mais c'est ce qui fait l'intérêt du jeu !

C'est très sympa en tout cas comme exercice, je me suis vraiment amusé ! A renouveller !!

ça me fait super plaisir que tu te sois amusé, c'était le but!!!

promis je recommencerais

dans les deux, je préfère celle de Eussé, je vais essayé aussi (je revient d'ici 10 minutes je pense pour la poster si j'ai l'inspiration, demain soir sinon)

finalement un quart d'heure mais bon:


La nuit tombait sur le village endormi. Stan gravissait la colline et rendait grâce aux dieux! Sa femme l’attendait derrière la butte, avec son fils, il allait pouvoir leur annoncer, la nouvelle, la bonne, l’excellente nouvelle. Il allait bientôt atteindre le haut de la colline, celle qui séparait sa maison et celle de la famille voisine du reste du village, ce petit village qu’il aimait tant, comme sa femme et ses enfant d’ailleurs, son jeune fils avait quelques semaines à peine, mais déjà il commençait à marcher à quatre pattes, obligeant sa mère à le poursuivre dans l’étage, malgré sa faiblesse de l’accouchement pas si lointain. Il l’aimait, sa femme, une rousse au traits assez dur, comme c’est courant à la campagne, où les femmes travail autant que les homme et font les même dur travaux.
C’est bon, il voyait le sommet et le chêne qui y était planté. Il le franchit et vit une chose horrible, lui qui venait annoncer de bonne chose. Les deux maisons étaient en feu, il vit deux silhouettes courir hors de la maison de ses voisins, et une autre de la sienne.
« - Ouf ! Ils sont tous vivant » dit-il en sont for intérieur.
Il franchit le bosquet à quelques mètres de l’entrée de la cours. Les trois silhouette se préciser, et ce n’était ni sa femme, ni ses voisins. Il courut en sens inverse, se cachant entre les arbres, espérant que les trois bandits ne l’avaient pas vu, mais il fut vite détrompé lorsqu’il entendit le bruit d’une corde que l’on relâche, puis d’une seconde. La première flèche se planta devant lui, la seconde se perdit dans le bosquet. Deux autres cordes furent relâchées, deux autres flèches partirent, deux sifflements se firent entendre, il n’avait d’autre choix, il devait partir de là, rejoindre le village et venger sa famille.
A peine fut-il sortit qu’une ombre se glissa derrière lui, il ne sentit pas la lame effilée du poignard lui trancher la gorge, puis se planter dans son cœur en sectionnant au passage la moelle épinière. Il mourut peu après, il vit juste le visage de son agresseur, un visage squelettique, pire, le visage d’un squelette, se dit-il en voyant la main armé.
Ce fut sa dernière pensée.
L'histoire raconte une fin, mais ceci doit arriver malgré tout.

Pas mal... perso j'aime le fil conducteur et la fin qui n'est pas joyeuse... ça change... ça pourrait faire une trame sympa pour un manuscrit...

pour changer, ça ne change pas (enfin pour moi) car dans pratiquement toutes mes histoire le héros meurt ou un de ses mais (quand ce n'est pas la terre entière)

La nuit tombait sur le village endormi. Stan gravissait la colline et rendait grâce aux dieux !
La lune était absente et le ciel dégagé de sa présence brillait des ses nombreux diamants étincellants. Une petite bise se levait et le vieil homme rajusta son manteau. L'automne était presque là...
Parvenu au sommet, il s'installa à même le sol, les jambes en tailleur, sa harpe sur les genoux. Il se mit à jouer doucement et le miracle se produisit : ce fut d'abord l'herbe autour de lui qui se figea doucement puis un peu plus loin, un arbre qui rougit... Le cours d'eau qui babillait paresseusement connut une nouvelle vigueur glacé. De petits mulots sortirent la tête du terrier pour humer l'air avant de se calfeutrer à nouveau au chaud, les écureuils devinrent frénétiques de bonheur... L'Automne était là !
Stan, sa chanson terminée, resta encore un moment assis, les yeux fermé, des larmes d'émotions au coin des rides.
Il ne se retourna pas quand il entendit les pas de la femme, ni ne feignit la surprise. Elle s'asseilla près de lui et posa une main sur son bras.
- Je t'attendais, Stan le Rouge
- Moi aussi, je t'attendais, Plénitude la Dorée. Cette année, tu les as gâtés, je n'avais jamais vu un aussi bel été si prometteur...
- Vas tu tout gacher par les orages?
- Non ma belle, je suis admiratif devant ton oeuvre, je leur promets une saison douce. Reste à savoir si Hrun le Blanc tissera un hiver clément sur son basson...
Ils restèrent encore un moment à observer la nature se préparer fiévreusement au long sommeil hivernal, n'ayant que quelques semaines pour achever les ultimes détails. A l'aube, un soleil neuf se leva sur une colline déserte. A son sommet, un cercle de champignons poussait.
L'histoire raconte une fin, mais ceci doit arriver malgré tout.

On a vraiment tous des styles très différents !

Encore heureux sinon, comment on ferait avancer le schmilblick?

est-ce que le schmilblick est vert??